Élaborer des aménagements de jardins publics ou privés, fabriquer des objets tressés avec de l'osier vivant cultivé ou de la paille ou encore des éclisses de châtaignier... Les gestes du vannier permettent de composer de multiples réalisations, depuis l'objet utilitaire (corbeilles, mobilier, etc.) aux oeuvres décoratives ou figuratives.

Savoir-Faire & Découverte propose divers et formation de vannerie pour adulte.

Certains vanniers se spécialisent dans les aménagements extérieurs paysagers : fixation de berges et talus, architecture végétale ou tressage de l'osier vivant.

D'autres affinent la création d'objets pour la maison et complètent les revenus de leur production avec des interventions (accompagnement éducatif) et animations.

Pour faire ce métier, il faut être capable de bien appréhender les volumes et les couleurs, posséder une bonne agilité manuelle et maîtriser parfaitement les techniques de création.

Une formation en vannerie permet d’apprivoiser ce savoir-faire ancestral pour apprendre à le faire soi-même, devenir autonome et acquérir les bases pour ensuite continuer la pratique en autonomie.

Elle s’imbrique parfaitement dans un projet de reconversion vers le métier de vannier, ou de castanéiculteur.

Le châtaignier est très présent en France (un peu moins d’un million d’hectares) sur plusieurs régions françaises (Normandie, Alsace, Pyrénnées …).

Ces qualités sont nombreuses : il croit rapidement, et peut pousser sur des sols relativement pauvres en nutriments.

La vannerie en châtaignier peut venir en complément d’une activité de châtaigneraie fruitière ou de production de bois de châtaignier, afin de valoriser les pertes et les restes de bois. En effet, ces derniers sont des « sous-produits », secondaire à la production principale (ici la châtaigne), mais peuvent être valorisés, de la même façon qu’un apiculteur peut travailler la cire en plus du miel, ou un éleveur de mouton la laine en plus de la viande (voir notre stage filage de laine).

Cette approche "sous-produit " a de nombreux atouts d’un point de vue écologique : moins de pression sur les terres, moins d'impact sur la pollution par rapport à un produit similaire issu de l’industrie, moins de transport (si les produits sont commercialisés / utilisés principalement sur le territoire). En outre, cela apporte des revenus supplémentaires.

Le bois de châtaignier a de nombreuses caractéristiques : des fibres longues qui permettent de le refendre et de l’inciser dans la longueur, des moments clés de récolte pour limiter la présence de sève…

Le châtaignier se travaille l’hiver, à partir de novembre jusqu’à mars, au moment où il n’y a pas de sève à l’intérieur, afin de faire durer les objets au maximum. Objets utiles tels que les paniers à châtaignes, mais aussi décoratifs ou artistiques, ainsi que des décorations de jardins, aménagements extérieurs en bois tissé.

Que l’on souhaite apprendre la vannerie en châtaignier, en osier, ou en rotin, il existe de nombreuses techniques complexes pour faire ses propres paniers, ainsi que les bordures, les anses…

L’artisan vannier osiericulteur utilise divers outils destinés a travailler les brins et à les tisser entre eux pour réaliser des objets du quotidiens ou artistiques.

(Article mis à jour en janvier 2023)

Les professionnels-formateurs, vanniers ou osiericulteurs en activité et ayant une expérience de la pédagogie participative, s'engagent avec une même politique :

• Respecter le savoir-faire ancestral
• Utiliser des matériaux traditionnels à la pratique de la vannerie
• Valoriser les ressources locales